Scylla - Douleurs Muettes
[Paroles de "Douleurs Muettes"]
[Couplet 1]
Mes proches m'ont souvent fait ce reproche, de ne pas me confier assez
Ils voudraient gratter cette écorce et me faire fondre mes glaciers
Apercevoir ce qui se cache derrière ce regard sombre et distant
Ils savent que la façade masque une âme plombée d'épuisement
Je suis discret, je reste secret, je l'avoue
Mais peut-être ai-je mes raisons, de laisser peu parler ma bouche
Peut-être est-ce préférable qu'ils ne sachent jamais mes douleurs
Que dans ma tête le noir a pris le pas sur toutes les couleurs
Peut-être est-ce mieux qu'ils ne sachent rien
Ou peut-être ai-je une peur bleue qu'ils ne comprennent pas ce qui m'atteint
S'ils savaient le nombre de fois que j'n'ai fait que désirer la mort
Que je suis faible au fond de moi, je ne cesse de raviver la torche
Que je n'attends qu'un signe de Dieu
Je suis perdu ici-bas, je ne cesse de respirer le feu
Alors j'm'évade dans ma musique, masqué dans ma voiture
À regarder le ciel et l'implorer d'écarter ma brume
[Refrain]
Alors, je souffre et je me tais
À quoi ça sert que vous sachiez que sur mes routes, je me perds ?
J'en veux au monde de tout mon être parce qu'il a profané mes rêves
Ils reposent quasi tous en paix dans une Terre trop chargée de guerres
Oui, je souffre et je me tais
Mes douleurs resteront muettes
J'compte pas vous les confier, de peur que j'y perde mon être
Oui, je souffre et je me tais
Il arrive même que j'en pleure
Je m'en fous, j'sais que n'importe quel homme à bout de nerfs le fait
[Couplet 2]
J'n'ai aucune honte à vous avouer que j'sais pas où j'en suis
Que j'cherche à le cacher, mais qu'au fond de moi, j'suis un gars trop sensible
Que j'crains qu'cette vie ne pourra jamais me correspondre
Je ne suis âgé que de trente piges, regarde comment ma prose est sombre
Ça va d'jà mieux qu'il y a quelque temps, je me dis que c'est déjà ça
Mais je sais qu'à n'importe quel moment de ma vie, je risque le dérapage
Que je peux perdre le peu qu'il me reste en un simple coup d'vent
Que j'creuserai le mystère aussi longtemps que j'serai debout, non ?
Alors j'm'accroche, frère
Je joue le jeu de l'existence
J'accepte et je me prosterne, je n’opère que peu de résistance
C'est vrai, je ne sais pas trop ce qui m'attend
Je verrai bien, mais j'ai appris à ne pas compter sur la chance
Mes souffrances me serviront
Laissez-moi juste le temps de comprendre pourquoi elles frappent de plein fouet et que ça me brûle dans mon ventre ?
Pourquoi le mal ne m'a jamais quitté et qu'mes étoiles tombent ?
Derrière chacun de mes sourires, il y a mille peurs en toile de fond
[Refrain]
Ouais, je souffre et je me tais
À quoi ça sert que vous sachiez que sur mes routes, je me perds ?
Je me cherche, j'suis cerné, à mesure que passe le temps
Mais par fierté,
je maquille mes blessures avec des taches d'encre
Je souffre et je me tais
Je l'avoue, sur mes routes, je me perds
Je le sais, ma bouche ne cesse de rester close
[Couplet 1]
Mes proches m'ont souvent fait ce reproche, de ne pas me confier assez
Ils voudraient gratter cette écorce et me faire fondre mes glaciers
Apercevoir ce qui se cache derrière ce regard sombre et distant
Ils savent que la façade masque une âme plombée d'épuisement
Je suis discret, je reste secret, je l'avoue
Mais peut-être ai-je mes raisons, de laisser peu parler ma bouche
Peut-être est-ce préférable qu'ils ne sachent jamais mes douleurs
Que dans ma tête le noir a pris le pas sur toutes les couleurs
Peut-être est-ce mieux qu'ils ne sachent rien
Ou peut-être ai-je une peur bleue qu'ils ne comprennent pas ce qui m'atteint
S'ils savaient le nombre de fois que j'n'ai fait que désirer la mort
Que je suis faible au fond de moi, je ne cesse de raviver la torche
Que je n'attends qu'un signe de Dieu
Je suis perdu ici-bas, je ne cesse de respirer le feu
Alors j'm'évade dans ma musique, masqué dans ma voiture
À regarder le ciel et l'implorer d'écarter ma brume
[Refrain]
Alors, je souffre et je me tais
À quoi ça sert que vous sachiez que sur mes routes, je me perds ?
J'en veux au monde de tout mon être parce qu'il a profané mes rêves
Ils reposent quasi tous en paix dans une Terre trop chargée de guerres
Oui, je souffre et je me tais
Mes douleurs resteront muettes
J'compte pas vous les confier, de peur que j'y perde mon être
Oui, je souffre et je me tais
Il arrive même que j'en pleure
Je m'en fous, j'sais que n'importe quel homme à bout de nerfs le fait
[Couplet 2]
J'n'ai aucune honte à vous avouer que j'sais pas où j'en suis
Que j'cherche à le cacher, mais qu'au fond de moi, j'suis un gars trop sensible
Que j'crains qu'cette vie ne pourra jamais me correspondre
Je ne suis âgé que de trente piges, regarde comment ma prose est sombre
Ça va d'jà mieux qu'il y a quelque temps, je me dis que c'est déjà ça
Mais je sais qu'à n'importe quel moment de ma vie, je risque le dérapage
Que je peux perdre le peu qu'il me reste en un simple coup d'vent
Que j'creuserai le mystère aussi longtemps que j'serai debout, non ?
Alors j'm'accroche, frère
Je joue le jeu de l'existence
J'accepte et je me prosterne, je n’opère que peu de résistance
C'est vrai, je ne sais pas trop ce qui m'attend
Je verrai bien, mais j'ai appris à ne pas compter sur la chance
Mes souffrances me serviront
Laissez-moi juste le temps de comprendre pourquoi elles frappent de plein fouet et que ça me brûle dans mon ventre ?
Pourquoi le mal ne m'a jamais quitté et qu'mes étoiles tombent ?
Derrière chacun de mes sourires, il y a mille peurs en toile de fond
[Refrain]
Ouais, je souffre et je me tais
À quoi ça sert que vous sachiez que sur mes routes, je me perds ?
Je me cherche, j'suis cerné, à mesure que passe le temps
Mais par fierté,
je maquille mes blessures avec des taches d'encre
Je souffre et je me tais
Je l'avoue, sur mes routes, je me perds
Je le sais, ma bouche ne cesse de rester close
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