FAUVE - Infirmière
[Intro : Quentin Postel]
J'ai b'soin d'toi comme d'une infirmière
Quand je m'demande c'que j'fous ici, qu'je colle ma tête pendant des heures sur l'oreiller
Tétanisé, assommé, incapable de rien
J'en ai marre d'faire semblant
J'en ai marre d'faire comme si tout m'glissait d'ssus
J'en peux plus d'entendre les sirènes, même à travers le double vitrage
[Couplet 1 : Quentin Postel]
On prend les mêmes et on r'commence
J'm'étais décidé à sortir parce que j’supportais plus d'être chez moi
J'suis allé rejoindre des gens dans un d'ces pubs irlandais merdiques
Qu'on trouve sur les grands boulevards
À une table sur ma gauche, il y avait un groupe de filles
Dont une qui m'a tout d'suite plu
Elle était un peu mate de peau mais avec des cheveux châtains clairs
Ou blonds foncés, je sais jamais
Mais surtout elle avait l'air douce, bienveillante et sereine
Comme si elle avait pas r'noncé
À rien, comme si elle avait jamais douté d'la beauté du monde
Ni d’celle des Hommes
J'me suis fait quelques films
Osés mais jolis
Restait tout d'même à établir le contact
C'qui est impossible à faire en réalité, on nous l'fait croire dans les films mais c't une vaste arnaque
Ça m'est r'tombé d'ssus d'un coup, j'me suis senti seul triste et fatigué
J'y arrive pas sans toi, j'arrive plus à encaisser
Comment est-ce que ça va s'finir ? Comment est-ce que j'vais faire ?
[Pré-refrain : Quentin Postel]
J'ai b'soin d'toi comme d'une infirmière
Que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien
Que tu r'fasses mes stocks de sérotonine
Que tu m'dises que c'est rien
J'ai compris qu'tu voulais pas d'moi pour l'instant
Mais j'me force à croire qu'avec du temps
Tu changes d'avis et dans les nuits, je rêve encore que tu m'emmènes danser
Jusqu'au matin
[Refrain : Quentin Postel]
Sur la musique, on va, on vient
On s'éloigne et on revient
Puis tu t'élances et je te tiens
Je te retiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi
Sur la musique, on va, on vient
Corps contre corps, main dans la main
Plus rien n'existe, plus rien de rien
Quand je te tiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi
[Couplet 2 : Quentin Postel]
J'me suis fait tirer d'mes pensées d'la pire façon possible
Une grande claque sur l'épaule, le truc que j'déteste
Envoyée par un genre de rugbyman pas très discret
Un gars que j'connaissais un peu
« Alors ça va l'artiste ? », il m'dit
« Les amours, tout ça, d'ailleurs au concert, tu dois bien t'faire plaisir, mon salaud ! »
Le genre de choses qui met tout d'suite super à l'aise
Qui t'rapproche encore un peu plus de l'eunuque dans son harem
J'lui réponds qu’ça, c'est soit un mythe complet, soit c'est moi et mes p'tits camarades qui sommes des manches
Évidemment il s'met à m’charrier, me dit qu'c'est pas possible, que j'ai un problème, que j’suis pédé
Pauvre vieux, si tu savais combien d'fois j'me suis posé la question, sincèrement
Qu'est-ce qui déconne chez moi ? Pourquoi dès qu'y en a une qui est gentille, j'me barre en courant ?
Ça m'est r'tombé d'ssus d'un coup, j'me suis senti seul, triste et fatigué
J'y arrive pas sans toi, j'arrive plus à encaisser
Comment est-ce que ça va s'finir ? Comment est-ce que j'vais faire ?
[Pré-refrain : Quentin Postel]
J'ai b'soin d'toi comme d'une infirmière
Que tu m'dises que j'suis hors de danger, que mon état va s'améliorer
Que tu passes ta main dans mes ch'veux, qu'tu prennes ma vie pour en faire quelque chose de mieux
J'ai compris qu'tu voulais pas d'moi pour l'instant
Mais j'me force à croire qu'avec du temps
Tu changes d'avis et dans les nuits, je rêve encore que tu m'emmènes danser
Jusqu'au matin
[Refrain : Quentin Postel]
Sur la musique, on va, on vient
On s'éloigne et on revient
Puis tu t'élances et je te tiens
Je te retiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi
Sur la musique, on va, on vient
Corps contre corps, main dans la main
Plus rien n'existe, plus rien de rien
Quand je te tiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi
[Pont : Quentin Postel]
J'ai b'soin d'toi comme d'une cigarette ou d'un verre à chaque fois qu'j'dois sortir dans la foule
Je m'dis qu'ça peut pas être comme ça
Qu'il doit y avoir autre chose
Jusqu'ici j'ai pas trouvé des tas d'raisons d'exister
Et j'ai b'soin d'croire en quelque chose de profond, de solide
J'ai b'soin d'être porté par un espoir
J'voudrais faire l'effort permanent et sublime
J'voudrais être à tes côtés, simplement
Pour qu'la vie n'puisse jamais nous mettre à genoux
[Pré-refrain : Quentin Postel]
J'ai b'soin d'toi comme d'une infirmière
Que tu m'aides à trouver l'sommeil, qu'on s'réveille dans des draps blancs
Que tu m'dises que c'était qu'un mauvais rêve
Que tout ça, c'est derrière moi maintenant
J'ai compris qu'tu voulais pas d'moi pour l'instant
Mais j'me force à croire qu'avec du temps
Tu changes d'avis et dans les nuits, je rêve encore que tu m'emmènes danser
Jusqu'au matin
[Interlude : Quentin Postel et ]
« Vas-y. Attends. T'enregistres là ?
»
[Refrain : Quentin Postel]
Sur la musique, on va, on vient
On s'éloigne et on revient
Puis tu t'élances et je te tiens
Je te retiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi
Sur la musique, on va, on vient
Corps contre corps, main dans la main
Plus rien n'existe, plus rien de rien
Quand je te tiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi
J'ai b'soin d'toi comme d'une infirmière
Quand je m'demande c'que j'fous ici, qu'je colle ma tête pendant des heures sur l'oreiller
Tétanisé, assommé, incapable de rien
J'en ai marre d'faire semblant
J'en ai marre d'faire comme si tout m'glissait d'ssus
J'en peux plus d'entendre les sirènes, même à travers le double vitrage
[Couplet 1 : Quentin Postel]
On prend les mêmes et on r'commence
J'm'étais décidé à sortir parce que j’supportais plus d'être chez moi
J'suis allé rejoindre des gens dans un d'ces pubs irlandais merdiques
Qu'on trouve sur les grands boulevards
À une table sur ma gauche, il y avait un groupe de filles
Dont une qui m'a tout d'suite plu
Elle était un peu mate de peau mais avec des cheveux châtains clairs
Ou blonds foncés, je sais jamais
Mais surtout elle avait l'air douce, bienveillante et sereine
Comme si elle avait pas r'noncé
À rien, comme si elle avait jamais douté d'la beauté du monde
Ni d’celle des Hommes
J'me suis fait quelques films
Osés mais jolis
Restait tout d'même à établir le contact
C'qui est impossible à faire en réalité, on nous l'fait croire dans les films mais c't une vaste arnaque
Ça m'est r'tombé d'ssus d'un coup, j'me suis senti seul triste et fatigué
J'y arrive pas sans toi, j'arrive plus à encaisser
Comment est-ce que ça va s'finir ? Comment est-ce que j'vais faire ?
[Pré-refrain : Quentin Postel]
J'ai b'soin d'toi comme d'une infirmière
Que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien
Que tu r'fasses mes stocks de sérotonine
Que tu m'dises que c'est rien
J'ai compris qu'tu voulais pas d'moi pour l'instant
Mais j'me force à croire qu'avec du temps
Tu changes d'avis et dans les nuits, je rêve encore que tu m'emmènes danser
Jusqu'au matin
[Refrain : Quentin Postel]
Sur la musique, on va, on vient
On s'éloigne et on revient
Puis tu t'élances et je te tiens
Je te retiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi
Sur la musique, on va, on vient
Corps contre corps, main dans la main
Plus rien n'existe, plus rien de rien
Quand je te tiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi
[Couplet 2 : Quentin Postel]
J'me suis fait tirer d'mes pensées d'la pire façon possible
Une grande claque sur l'épaule, le truc que j'déteste
Envoyée par un genre de rugbyman pas très discret
Un gars que j'connaissais un peu
« Alors ça va l'artiste ? », il m'dit
« Les amours, tout ça, d'ailleurs au concert, tu dois bien t'faire plaisir, mon salaud ! »
Le genre de choses qui met tout d'suite super à l'aise
Qui t'rapproche encore un peu plus de l'eunuque dans son harem
J'lui réponds qu’ça, c'est soit un mythe complet, soit c'est moi et mes p'tits camarades qui sommes des manches
Évidemment il s'met à m’charrier, me dit qu'c'est pas possible, que j'ai un problème, que j’suis pédé
Pauvre vieux, si tu savais combien d'fois j'me suis posé la question, sincèrement
Qu'est-ce qui déconne chez moi ? Pourquoi dès qu'y en a une qui est gentille, j'me barre en courant ?
Ça m'est r'tombé d'ssus d'un coup, j'me suis senti seul, triste et fatigué
J'y arrive pas sans toi, j'arrive plus à encaisser
Comment est-ce que ça va s'finir ? Comment est-ce que j'vais faire ?
[Pré-refrain : Quentin Postel]
J'ai b'soin d'toi comme d'une infirmière
Que tu m'dises que j'suis hors de danger, que mon état va s'améliorer
Que tu passes ta main dans mes ch'veux, qu'tu prennes ma vie pour en faire quelque chose de mieux
J'ai compris qu'tu voulais pas d'moi pour l'instant
Mais j'me force à croire qu'avec du temps
Tu changes d'avis et dans les nuits, je rêve encore que tu m'emmènes danser
Jusqu'au matin
[Refrain : Quentin Postel]
Sur la musique, on va, on vient
On s'éloigne et on revient
Puis tu t'élances et je te tiens
Je te retiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi
Sur la musique, on va, on vient
Corps contre corps, main dans la main
Plus rien n'existe, plus rien de rien
Quand je te tiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi
[Pont : Quentin Postel]
J'ai b'soin d'toi comme d'une cigarette ou d'un verre à chaque fois qu'j'dois sortir dans la foule
Je m'dis qu'ça peut pas être comme ça
Qu'il doit y avoir autre chose
Jusqu'ici j'ai pas trouvé des tas d'raisons d'exister
Et j'ai b'soin d'croire en quelque chose de profond, de solide
J'ai b'soin d'être porté par un espoir
J'voudrais faire l'effort permanent et sublime
J'voudrais être à tes côtés, simplement
Pour qu'la vie n'puisse jamais nous mettre à genoux
[Pré-refrain : Quentin Postel]
J'ai b'soin d'toi comme d'une infirmière
Que tu m'aides à trouver l'sommeil, qu'on s'réveille dans des draps blancs
Que tu m'dises que c'était qu'un mauvais rêve
Que tout ça, c'est derrière moi maintenant
J'ai compris qu'tu voulais pas d'moi pour l'instant
Mais j'me force à croire qu'avec du temps
Tu changes d'avis et dans les nuits, je rêve encore que tu m'emmènes danser
Jusqu'au matin
[Interlude : Quentin Postel et ]
« Vas-y. Attends. T'enregistres là ?
»
[Refrain : Quentin Postel]
Sur la musique, on va, on vient
On s'éloigne et on revient
Puis tu t'élances et je te tiens
Je te retiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi
Sur la musique, on va, on vient
Corps contre corps, main dans la main
Plus rien n'existe, plus rien de rien
Quand je te tiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi
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