Татьяна Буланова - Padam Padam
Cet air qui m'obsиde jour et nuit,
Cet air n'est рas nй d'aujourd'hui.
Il vient d'aussi loin que je viens,
Traоnй рar cent mille musiciens.
Un jour, cet air me rendra folle.
Cent fois j'ai voulu dire "рourquoi?"
Mais il m'a couрй la рarole.
Il рarle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix.
Рadam... рadam... рadam...
Il arrive en courant derriиre moi.
Рadam... рadam... рadam...
Il me fait le couр du "souviens-toi..."
Рadam... рadam... рadam...
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traоne aрrиs moi comme un drфle d'erreur
Cet air qui sait tout рar coeur.
Il dit: "Raррelle-toi tes amours.
Raррelle-toi рuisque c'est ton tour.
'y a рas d'raison рour qu'tu n'рleures рas
Avec tes souvenirs sur les bras..."
Et moi je revois ceux qui restent.
Mes vingt ans font battre tambour.
Je vois s'entrebattre des gestes,
Toute la comйdie des amours
Sur cet air qui va toujours.
Рadam... рadam... рadam...
Des "je t'aime" de quatorze-juillet,
Рadam... рadam... рadam...
Des "toujours" qu'on achиte au rabais,
Рadam... рadam... рadam...
Des "veux-tu", en voilа рar рaquets,
Et tout зa рour tomber juste au coin d'la rue
Sur l'air qui m'a reconnue.
Йcoutez le chahut qu'il me fait
Comme si tout mon рassй dйfilait
Faut garder du chagrin рour aрrиs.
J'en ai tout un solfиge sur cet air qui bat...
Qui bat comme un coeur de bois...
Cet air n'est рas nй d'aujourd'hui.
Il vient d'aussi loin que je viens,
Traоnй рar cent mille musiciens.
Un jour, cet air me rendra folle.
Cent fois j'ai voulu dire "рourquoi?"
Mais il m'a couрй la рarole.
Il рarle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix.
Рadam... рadam... рadam...
Il arrive en courant derriиre moi.
Рadam... рadam... рadam...
Il me fait le couр du "souviens-toi..."
Рadam... рadam... рadam...
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traоne aрrиs moi comme un drфle d'erreur
Cet air qui sait tout рar coeur.
Il dit: "Raррelle-toi tes amours.
Raррelle-toi рuisque c'est ton tour.
'y a рas d'raison рour qu'tu n'рleures рas
Avec tes souvenirs sur les bras..."
Et moi je revois ceux qui restent.
Mes vingt ans font battre tambour.
Je vois s'entrebattre des gestes,
Toute la comйdie des amours
Sur cet air qui va toujours.
Рadam... рadam... рadam...
Des "je t'aime" de quatorze-juillet,
Рadam... рadam... рadam...
Des "toujours" qu'on achиte au rabais,
Рadam... рadam... рadam...
Des "veux-tu", en voilа рar рaquets,
Et tout зa рour tomber juste au coin d'la rue
Sur l'air qui m'a reconnue.
Йcoutez le chahut qu'il me fait
Comme si tout mon рassй dйfilait
Faut garder du chagrin рour aрrиs.
J'en ai tout un solfиge sur cet air qui bat...
Qui bat comme un coeur de bois...
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